Prévisualisations at Galerie Trois Points, Montréal

“No More Heroes” by Oli Sorenson. Courtesy of the artist and Galerie Trois Points.

[français]

PRÉVISUALISATIONS

16 May – 27 June 2015
Galerie Trois Points, Montréal

Artists: Jason Arsenault, John Boyle-Singfield, Oli Sorenson, Alex McLeod

Galerie Trois Points features guest artists Jason Arsenault, John Boyle-Singfield and Oli Sorenson along Alex McLeod’s works in Prévisualisations. The selected works reveal certain truths about how virtualization – through the appropriation and distorted use of software, applications, movies, files and digital technologies – may impact our daily life and perception of reality.

Information technologies – and more specifically those related to image visualization – are now demultiplicated, sophisticated and user-friendly. These applications, originally intended for communication, design or entertainment purposes allow users to anticipate, revise and generate a multitude of versions until reaching an optimal outcome. The four artists included in this exhibition appropriate such technologies, aiming to highlight their inherent strengths and weaknesses, thus revealing the ubiquitous logic of advertising and push the limits of intellectual property.

Alex McLeod uses specialized software to digitally construct idealized landscapes evoking virtual maquettes. Those hyper-realistic renders – often built with web-found modelization – seduce and confuse at once the viewer by balancing between the complexity of structures and the simplicity of compositions. The works selected here encompass post-apocalyptic landscapes where city and chains intertwine.

With his Instagram 3.4.2 series, John Boyle-Singfield isolates on a white background different filters from the popular mobile application. Actual algorithms, the Instagram filters are designed to transform any image into a photograph reminiscent of analog processing like Polaroid or Super 8. These readymades evoke a certain nostalgia in a desire for immediacy, a phenomenon perfectly adapted to today’s increased speed of images production and circulation, enhanced by the planned obsolescence of commonly used technologies.

The notion of encounter – the one that occurs between the work and the spectator and becomes a point of contact between them – lies at the heart of Jason Arsenault’s work. In this exhibition, the Montreal-based artist presents light and kinetic installations altering our perception. Using billboards panels, mirrors and motion sensors, the artist allows the viewer to become a part of the works. Directly challenging the body, Arsenault builds both infinite and unreachable spaces that exacerbate and neutralize our senses.

Oli Sorenson selected two pieces from his No More Heroes series, an ongoing film remix project utilizing Hollywood blockbusters and cult cinema as primary creative material. Here, we discover Blade Runner and The Matrix completely re-edited as the artist cut out every frame in which the main character is seen or heard. This new narrative highlights the stereotyping of hero worship along with the production and film making structures of Box Office classics.

The artists would like to thank Perte de Signal, Skol and David Jacques for their precious collaboration.

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PRÉVISUALISATIONs

16 mai – 27 juin 2015
Galerie Trois Points, Montréal

Artistes : Jason Arsenault, John Boyle-Singfield, Oli Sorenson, Alex McLeod

La Galerie Trois Points présente Prévisualisations, une exposition collective réunissant le travSil de Jason Arsenault, John Boyle-Singfield, Alex Mcleod et Oli Sorenson du 16 mai au 27 juin 2015. Les œuvres exposées révèlent certaines vérités sur l’impact de la virtualisation de notre monde et de notre perception de la réalité par l’appropriation et le détournement de logiciels, applications, films, fichiers et technologies numériques.

Les technologies de l’information – plus particulièrement celles de l’image – sont maintenant nombreuses, avancées et simples d’utilisation pour les artistes qui en détournent les fonctions premières. Ces programmations, originalement liées aux domaines du design, des communications et du divertissement, permettent aux utilisateurs de prévoir, revoir ou générer un résultat jusqu’à  ce que celui-ci soit optimal. Les artistes de cette exposition emploient ces technologies afin d’en détourner les usages et de faire ressortir leurs forces et leurs faiblesses, dévoilant ainsi l’omniprésence de la publicité et les limites de la propriété intellectuelle.

Alex McLeod utilise des logiciels d’animation 3D pour en faire des œuvres d’art aux allures de maquettes virtuelles. Ces rendus hyperréalistes, qui sont notamment peuplés de modélisations trouvées sur le web, confondent et séduisent le spectateur par leur équilibre entre complexité des structures et simplicité des compositions. Les œuvres présentées montrent des lieux post-apocalyptiques ou des villes et chaînes s’entremêlent.

La notion de rencontre est au centre de la pratique de Jason Arsenault. Il présente ici des installations cinétiques et lumineuses avec lesquelles il joue sur les mécanismes de perception du spectateur. Ses dispositifs (constitués de panneaux publicitaires, miroirs, détecteurs de mouvements) fait du spectateur un élément central et participatif aux œuvres. Interpellant directement notre corps, il nous propose des espaces infinis et inatteignables qui à la fois stimulent et neutralisent nos sens.

Dans sa série Instagram 3.4.2, John Boyle-Singfield a isolé sur fond blanc les différents filtres de l’application populaire Instagram. Ces filtres sont en réalité des algorithmes destinés à transformer une image quelconque en une photographie qui rappelle les processus analogues comme lePolaroïd ou le Super 8. Les ready-mades qui en résultent révèlent une certaine nostalgie dans un désir d’instantanéité, un phénomène parfaitement adapté à notre nouvelle vitesse de production et de circulation d’ images également reconduit par l’obsolescence préprogrammée des technologies que nous utilisons quotidiennement.

Oli Sorenson présente deux pièces de No More Heroes, une série de remix cinématographiques où il utilise des blockbusters hollywoodiens ainsi que des films cultes comme matière première pour créer. Les rééditions de The Matrix (1999) et de Blade Runner (1982) lui permettent de soustraire des versions originales chacune des images où le personnage principal est vu ou entendu. Le tout génère une narrativité chahutée qui laisse transparaître les stéréotypesoccidentaux de la figure du héros et les mécanismes de production et de réalisation de ces incontournables du Box Office.

Les artistes tiennent à remercier chaleureusement Perte de Signal, Skol et David Jacques pour leur précieuse collaboration.

Galerie Trois Points
372, rue Ste-Catherine Ouest,
Espace 520
Montréal, Québec, Canada H3B 1A2
galerietroispoints.com

Opening hours / Heures d’ouverture :
Tuesday to Friday / Mardi au Vendredi : 10h00 – 18h00
Saturday / Samedi : 12h00 – 17h00

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